Les apports nutritionnels du beurre

Ce qui fait augmenter le taux de cholestérol dans le sang, c’est la consommation excessive de certains acides gras saturés. Quant au cholestérol apporté par les aliments comme le beurre ou le jaune d’œuf, leur consommation normale dans le cadre d’une alimentation équilibrée ne pose aucun problème.  Le taux de cholestérol dans le sang est lié à de nombreux facteurs : hérédité, sexe, âge, manque d’activité physique, obésité… Les personnes devant surveiller leur taux de cholestérol prendront conseil auprès de leur médecin ou diététicien-nutritionniste.

Le mot « beurre » est une appellation juridiquement protégée dans l’Union Européenne. Sa fabrication doit respecter certaines règles : il doit contenir 16 % d’eau et 82 % de matière grasse.

L’intolérance au lactose est due à un déficit d’une enzyme : la lactase qui sert à digérer le lactose, sucre contenu dans le lait.  Certaines personnes, à partir d’une certaine quantité de lactose consommée, présentent des troubles digestifs : c’est ce que l’on appelle l’intolérance au lactose. Au cours de la fabrication du beurre, le lactose est éliminé et il n’en reste que des traces dans le produit fini. C’est pourquoi, le beurre peut être consommé par les personnes intolérantes au lactose. A ne pas confondre avec l’allergie aux protéines de lait de vache qui est une maladie.

L’allergie alimentaire résulte d’une perturbation de la réaction immunitaire. Elle intervient suite à la consommation de protéines contenues dans les aliments comme le lait. L’allergie aux protéines de lait est bien à distinguer de l’intolérance au sucre du lait (lactose). L’allergie aux protéines de lait de vache se manifeste chez le tout-petit, la grande majorité en guérit c’est pourquoi elle est rare chez l’adulte. En cas d’allergie aux protéines de lait diagnostiquée, il ne faut consommer aucun produit laitier y compris le beurre qui contient des traces de protéines.

Pour les femmes enceintes, seul le beurre au lait cru est déconseillé le temps de la grossesse. En revanche, il y a aucun risque à consommer du beurre pasteurisé. Le beurre français exporté disponible sur les Pays Tiers est du beurre pasteurisé et peut donc être consommé par les femmes enceintes.

Une petite noisette de beurre peut être ajoutée à la purée de légumes de Bébé dès l’âge de 7/8 mois. Le beurre apporte des vitamines, rehausse la saveur des aliments et participe à l’apprentissage du goût. Il peut ensuite être consommé tout au long de la vie (en quantités raisonnables).

De plus, jusqu’à l’âge de 2/3 ans, les enfants ont besoin de manger beaucoup de matières grasses nécessaires au développement de leurs cerveau et système nerveux donc il n’est pas recommandé de leur faire consommer des produits allégés…

Le beurre, comme tous les autres corps gras (huiles, margarines…), est à consommer avec modération. La particularité du beurre est d’être une source de vitamine A et de contribuer aux apports en vitamine D. L’autre particularité du beurre est son goût irremplaçable qui agrémente tartines et légumes, des haricots verts accompagnés d’une noisette de beurre, c’est bien meilleur.

Aucun aliment ne « fait grossir » s’il est consommé en quantité raisonnable dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée.

Le beurre se prête à une utilisation à chaud, y compris une cuisson douce à la poêle à condition de le surveiller. Une cuisson excessive fait noircir les matières grasses en générant des substances pouvant potentiellement avoir des effets délétères sur la santé. Une étude a montré que pour une cuisson à la poêle jusqu’à 180°, la cuisson au beurre ne pose aucun problème pour la santé des consommateurs.

A la cuisson, ajouter une cuillère d’huile (arachide, pépins de raisin…) permet au beurre de ne pas noircir.